Projet de contournement de Langogne

Date de constatation

01 février 2022

Thème

Vivant

Description

Afin d'éviter que trop de poids lourds ne traversent la Commune de Langogne, un projet de contournement de Langogne est en cours, depuis ... 1993 ! Le projet concerne les départements de la Lozère et de l'Ardèche.

Une concertation a eu lieu en 2015.

Le projet a été relancé début 2022.

Quel choix sera fait ?

Le projet comporte des inconvénients et risques pour la protection de la faune et de la flore, et pour l'activité agricole.

Le projet est susceptible d'impacter le site Natura 2000 directive habitats "Allier et ses affluents", et ne pourra probablement pas éviter 2 ZNIEFF (type 1 et 2) "Hauts bassins de l'Allier et de l'Ardèche" et "plateau de Concoules". Des zones humides sont également présentes dans le secteur du projet.

La chambre d'agriculture de l'Ardèche a rendu un avis "très défavorable", car elle estime que sur son département le projet va condamner la viabilité d'une ferme.

La communauté de communes du Haut Allier soutient ce projet, par contre la communauté de communes de la Montagne d'Ardèche a émis un avis défavorable, suite à l'avis défavorable de la commune de Lesperon.

Lors de la concertation, l'Etat a proposé de retenir la variante la plus impactante pour l'environnement car également celle qui comporte le moins de contraintes techniques.

Une enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique est prévue début 2023.

Ce projet est susceptible d'avoir des incidences extrêmement négatives sur l'environnement.

Dans son rapport de 2023, "Le COI rappelle qu’il n’est pas en mesure de porter une appréciation d’opportunité pour un projet d’enjeu aussi local que la déviation de Langogne ni sur les options qui permettraient d’éviter une déviation longue, donc coûteuse et d’impact environnemental important."
Le soutien de l'Etat pour ce projet n'est pas acquis.

Une enquête publique est organisée du 3 juin au 5 juillet 2023.
FNE AURA a déposé un avis argumenté défavorable contre ce projet, que nous avons cosigné avec eux.
- augmentation des émissions de GES,
- aucun traitement de la problématique Zéro Artificialisation Net,
- choix d'une des variantes les plus défavorables à la biodiversité, mais aussi pour l'agriculture et le milieu forestier.
- inventaires et évaluation des incidences sur la biodiversité insuffisants,
Coût/bénéfice : des coûts importants pour des bénéfices négligeables.

La déclaration d'utilité publique a toutefois été signée le 25 mars 2024.