Brûlage à l'air libre

Date de constatation

25 août 2024

Thème

Air

Description

Brûlage d'environ 15 m3, observé à 16h de l'après-midi sur la commune de Meyssiez. Un précédent brûlage, sur le même site, a déjà été signalé sur Sentinelles de la nature. Le brûlage a eu lieu au pied d'une colline verdoyante en plein été, proche d'habitations. Aucun arbre ne se trouvait à proximité.
Le trou de brûlage de déchets a été agrandi et rempli à nouveau de déchets prêts à être brûlés.

En principe, dans le cadre d'une activité non agricole et forestière, il est interdit de réaliser des brûlages à l'air libre, que ce soit par un particulier, une collectivité ou un professionnel des espaces verts .
Au delà du risque d'incendie et de la gêne pouvant être occasionnée pour le voisinage, le
brûlage de végétaux participe fortement à la pollution de l'air aux particules fines (PM10 et
PM 2.5), d'autant plus lorsqu'il est réalisé dans de mauvaises conditions de combustion (ici : humidité) .
Il existe de nombreuses solutions alternatives au brûlage, permettant de valoriser la matière
organique directement sur place :
- le paillage (= technique permettant de protéger le sol du gel, de l'évaporation et du
développement d'espèces indésirables) ;
- la haie sèche (= permet de stocker une quantité importante de résidus végétaux,
notamment les branches qui peuvent être imposantes) ;
- le broyage (= de nombreuses collectivités propose le prêt ou l'aide à l'achat mutualisé de broyeur) ;
- le compostage (= les végétaux mélangés aux déchets ménagers permettent d'obtenir un compost de bonne qualité)
- la tonte mulching (= les résidus de tonte laissés sur place permettent une fertilisation naturelle du sol).
Les résidus végétaux issus de l'entretien des jardins et des espaces verts peuvent également
être déposés en déchèterie ou collectés en porte à porte.
Ce signalement s'inscrit dans le cadre de la campagne participative "Au Feu" financée par
l'ADEME.
Les observations de brûlages par les sentinelles constituent une donnée environnementale
qui permet de mieux comprendre et de mieux appréhender le phénomène.
Cet état des lieux nous permet d'accompagner des plans de sensibilisation adaptées aux
territoires et aux usages.